relations avec les collègues : mieux qu'une augmentation de salaire

January 22, 2019

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Une augmentation de salaire, pour quoi faire ?

Si on se réfère à l’étude suivante (IFOP pour Pélerin), parmi les salariés heureux dans leur travail, seuls 4% le sont grâce au niveau de leur rémunération.

D’autres paramètres se révèlent bien plus importants :

  1. la passion et l’intérêt pour votre métier
  2. la liberté et l’autonomie dans votre travail
  3. vos conditions de travail
  4. les relations avec vos collègues
  5. le sentiment d’être utile à la société

Votre intérêt semblerait donc plus élevé à améliorer votre situation sur les points 1 à 5 que votre situation financière.

Les améliorations externes

Les points 1 et 5 (passion métier, sentiment d’utilité) dépendent de l’entreprise dans laquelle vous évoluez. Si vous n’en tirez pas satisfaction, jetez un oeil dans les vertes prairies aux alentours. Et postulez. Au pire vous n’obtiendrez pas d’offre et relativiserez votre situation actuelle, au mieux vous aurez l’opportunité d’une nouvelle aventure

Le point 2 (liberté dans votre travail) dépend grandement de votre rapport avec votre hiérarchie. Si vous n’avez pas la possibilité de réclamer plus d’autonomie, n’incriminez pas votre boss de tous les maux. Dans cette relation bidirectionnelle, vous aussi avez votre part de responsabilité. Un chef ça se manage. Par où commencer ? Peut-être par des choses simples, comme recréer la confiance. Cela passe par une compréhension des difficultés mutuelles, une plus grande empathie, plus de reconnaissance de part et d’autre. Tout cela vous semble bien théorique ? Plongez dans la pratique avec l’ouvrage de Gaël Chatelain, Mon boss est nul mais je le soigne.

Le point 3 (conditions de travail) dépend du niveau encore au-dessus : le top management est-il prêt à des aménagements pour faciliter le quotidien de ses salariés ? A priori oui. Conscient que des collaborateurs épanouis sont 39% plus productifs, pourquoi voudrait-il freiner leurs ardeurs ? Encore faut-il que la maturité du dialogue social de l’entreprise le permette. A nouveau, ne blâmez pas les partenaires sociaux de ne rien obtenir dans le sens de vos attentes. Mieux, engagez-vous ! Les bénéfices sont nombreux et gratifiants.

Une amélioration interne

Terminons par le point 4, les relations avec ses collègues, celui où votre influence peut s’avérer la plus directe. A l’heure de la coconstruction, du codéveloppement, comment met-on tout cela en mouvement ? A nouveau par des choses simples, des rituels générateurs d’esprit d’équipe reposant sur des valeurs d’entraide, de bienveillance, de gratitude… Encore trop théorique ? En 2e conseil lecture, un ouvrage pratico-pratique : Moteurs d’engagement d’Alexia de Bernardy, 365 bonnes pratiques pour créer du lien et mieux travailler ensemble.

Quelques exemples applicables dès demain au boulot :

  • Laisser un post-it amical ou amusant sur le bureau d’un collègue pour son retour de vacances.
  • Remercier les membres de son équipe en public, pas besoin de grand cérémonial mais en présence d’autres personnes.
  • Demander conseil à 3 collègues avec qui on ne le fait pas habituellement.
  • Finir chaque rendez-vous, chaque réunion par un feedback positif.
  • Offrir une friandise ou un café sur le desk d’un collègue sans qu’il sache que ça vient de vous.
  • Pour les managers, se former aux techniques de « leader serviteur ».

Prenez quelques minutes ces prochains jours pour tenter ces initiatives. Trop faciles ? => Consultez www.laWEbox.com pour d’autres exemples plus impliquants.

Et racontez-moi

Charles Keller

Directeur général la WE box

Mince, vous avez lu jusqu’ici et espériez une astuce pour avoir une augmentation ? Rappelez-vous Coluche : « Si vous avez besoin de quelque chose, appelez-moi, je vous dirai comment vous en passer. »

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