Citations des portraits de personnalités d’entreprises

July 30, 2021

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Livre Moteurs d’engagement, 365 pratiques pour créer du lien et mieux travailler ensemble

Alexia de Bernardy - Février 2018


Citations des portraits de personnalités d’entreprises


  • Préface de Nicolas Froissard, un des dirigeants du Groupe SOS et fondateur du Mouvement UP : « C’est un ouvrage remarquable à plus d’un titre – sa thématique innovante, le travail considérable qu’il a nécessité, la façon dont il allie prise de hauteur et conseils pratiques – que vous êtes sur le point de découvrir. J’ai été interpellé dès l’avant-propos : Alexia de Bernardy y décrit cette dissociation que beaucoup opèrent entre leur vie personnelle et leur vie professionnelle. Un dédoublement de personnalité généralisé, en somme. Ne peut-on être soi-même dans la sphère professionnelle ? La libération des individus au sein de leur travail leur sera bénéfique, comme elle le sera pour leur entreprise. C’est à la fois la thèse et l’objectif de ce livre ; je les partage pleinement. Mais cette quête ne se fera pas en un jour. Chacun devra y mettre du sien car les vieux schémas ont la dent dure. […] Chacun d’entre nous détient son propre « super pouvoir », il faut juste lui donner les moyens et l’envie de s’exprimer. La route est longue, ce livre montre le chemin. »

  • Benoit Serre, vice-président délégué de l'ANDRH : « En explorant ces moteurs d’engagement simples ou complexes, osés ou naturels, Alexia de Bernardy donne des clés sur la vie quotidienne de millions de salariés qui, en France notamment, vivent il faut le reconnaitre dans un environnement tendu, en crise et doutes constants. Elle sait y apporter cette simplicité et ce naturel qui manquent souvent à nos organisations. Elle y apporte une réponse originale que beaucoup cherchent au travers des effets de mode que sont l’entreprise libérée, le bonheur au travail, la bienveillance, la valorisation des richesses humaines, le capital humain d’une entreprise. […] Le fil conducteur de cet ouvrage est celui du bon sens tout simplement, celui qu’on a perdu parfois, qu’on ne retrouve pas ou qu’on ne sait plus reconnaitre, obsédés par les théories des organisations, les logiques managériales issues des organigrammes et la gestion des temps. On y retrouve les mots et les actes simples car fondés d’abord sur ce que nous sommes : des personnes humaines qui sont elles-mêmes dans l’entreprise comme chez elles, qui recherchent d’abord le bonheur d’être « en société ». »

  • Sylvie Bernard-Curie, DRH et Partner KPMG, psychologue du travail et auteur : « La seule chose de sure que nous ayons en commun est le besoin d’un relationnel léger, spontané, pas trop découvrant et dénué de toute notion de KPI et de performance, le besoin de chaleur d’une communauté de simples humains où chacun se sent utile, protégé et passe un bon moment. L’enjeu de notre société c’est le lien au travail, le lien dans la vie personnelle, le lien dans les loisirs, le lien dans son quartier, dans ses communautés. C’est ce lien qui nous maintient vivant et qui nous fait lever le matin. C’est grâce à ce lien que l’on a quelqu’un à qui parler pour se confier quand ça ne va pas. Or de façon contradictoire le digital apporte connexion et déconnexion aux autres. 

  • Amaury Eloy, Responsable du Capital humain et de la Transformation Digitale Sycomore AM : « La bienveillance nous semble être la clef de l’agilité d’une entreprise. Lorsqu’elle est sincère, relayée et diffusée, cet état d’esprit permet à chaque collaborateur d’être pleinement lui-même, de libérer sa créativité, son intelligence et ses initiatives, sans crainte de castrations d’un « petit chef ». La bienveillance génère la confiance, la transparence, la critique et la remise en cause. Elle lutte contre la fossilisation d’une organisation et la politique interne. Elle est le socle à la fois de l’intérêt collectif et de l’épanouissement personnel. (…) Si la bienveillance est un levier de management intéressé, ça ne prend pas et c’est même pire que tout. La responsabilité des dirigeants et leur exemplarité sont immenses. »

  • Yann Kerguiduff, Associé et Directeur Général de Davidson Energie, cabinet de conseil de 2 500 personnes, 1er au classement Great Place to Work quatre années consécutives en France et en Europe : « Quasiment tout est fait en interne, ce qui boost l’esprit d’initiatives et libère la parole. Les salariés sont ainsi impliqués dans la vie de l’entreprise et donnent du sens à leur présence parmi nous. Ils se connaissent car ils échangent. La confiance alors gagnée les soude, dopée par la culture de l’initiative. Par toutes ces initiatives, et bien d’autres présentées dans le « Da Vidson Code », il y a désormais un véritable esprit de corps chez Davidson. Dès notre création en 2005, nous avons décidé de piloter l’entreprise par l’humain et sur le long terme ; avec un Turn Over de 5% dans un marché particulièrement tendu et difficile, nous constatons que cette forme d’attachement à l’entreprise a également un impact sur le Business. »

  • Yannick de Kerhor, Chief Digital Officer chez EY passionné d’agro-foresterie : « La question du manque de relationnel au travail renvoie plus globalement à la perte d’humanisme dans le monde du travail. L’homme n’est plus à l’aise dans ce système de performance à bout de souffle où il y a une disparition de l’humain dans son quotidien. Aujourd’hui la société a perdu l'espoir, elle n’a plus d'idéaux, et tout vole en éclats. Je suis profondément convaincu que la transformation digitale peut aller au-delà de cela et être positive, porteuse de sens et d’humanité, pour libérer les transformations sociétales en cours et rapprocher les humains. Le terreau est plein d’espoir, toutefois les entreprises ont tout intérêt à anticiper rapidement ces révolutions car il y a le feu et cela arrive très vite. Il est nécessaire d’associer les collaborateurs aux initiatives, qu’ils puissent mettre les mains dans la terre pour littéralement faire les choses ensemble, c’est d’ailleurs cela le projet d’une entreprise au sens premier du terme : faire les choses ensemble. »

  • Jean-Claude Le Grand, DRH Senior Vice-President Talent Development et Chief Diversity Officer du groupe L’Oréal : « Créer du lien c’est tout l’art d’aller loin sans aller trop loin. Tout le monde est d’accord pour mettre de la proximité au travail mais beaucoup ne se l’autorisent pas.  Les titres et protocoles mettent de la distance. Au regard de ma fonction et du standing de mon bureau, les gens m’imaginent comme quelqu’un de sérieux, de distant de froid, ils ont des a priori, des jugements. En étant distants ils pensent que cela fait du bien aux autres, mais c’est tout l’inverse ça fait du mal. Pour ma part je cherche à créer du lien le plus rapidement possible, je n’ai pas de posture ni d’attitude particulière, les gens sont en attente de cette normalité. Je veille à être un humain avant tout, j’adopte toujours une posture basse, je parle peu, je choisis le siège le moins confortable, j’écoute et j’attends des personnes qui m’entourent la même humilité : « Si tu veux travailler avec moi, il faut que ton égo ne t’empêche pas de passer entre le bas de la porte et la moquette ». J’ai également un côté potache, l’humour fait débat mais c’est aussi une façon de rester simple et libre. Les meilleurs candidats ne cherchent plus l’ambition des chiffres telle qu’elle était enseignée dans les années 80, ni l’attitude clichée d’un grand groupe quelle que soit sa taille, ils cherchent des convictions, une vision humaine claire qui ait du sens. D’ailleurs la vraie transformation des grandes entreprises ne viendra pas des business models mais de la qualité des gens qui la composent. »

  • Mikael Schetter, Global Human Resources Director de Make Up For Ever : « Le mot d’ordre de Mikaël Schetter est « faisons simple mais créons du lien » et en effet, dès l’accueil, la poignée de main est plus soutenue et le regard particulièrement bienveillant. Il faut dire que le message de la marque est fort : « éduquer pour élever », cela consiste notamment à donner aux salariés l'accès à la connaissance dans le respect de l’individu, pour ouvrir les chakras et permettre à chaque collaborateur de sortir de sa chrysalide. Alors que la récurrence du lien est souvent oubliée, chez MAKE UP FOR EVER nous y sommes particulièrement vigilants car c’est l’enjeu pour que les sujets professionnels soient abordés plus efficacement dans ce puzzle de cultures variées. C’est une combinaison entre bienveillance et détermination, avec à la fois de l’écoute, du respect, de l’ouverture, du collectif, de la liberté et également une approche opérationnelle pragmatique orientée vers le business. »

  • Elodie Bergerault, danseuse, artiste chorégraphique et fondatrice de la société Danaïade : « Nos prestations génèrent du lien entre les participants tout d’abord car il suffit juste d’avoir un corps qui bouge, ce n’est pas une question de performance physique et rien que cela rapproche, mais aussi par le fait de partager ensemble un même mouvement, une même expérience corporelle. Des participants m’ont déjà confié « j’ai redécouvert que j’avais un corps », « je ne pensais pas que mon corps pouvait ressentir d’autres choses que du stress ». C’est une expérience collective universelle, fédératrice, qui porte, c’est énergisant. »

  • Vincent Dumont, Directeur Général et co-fondateur de Chaïkana agence classée 3ème sur le podium Great Place to Work: « C’est simple, nous sommes l’agence de la relation. Ici pas de long discours mais des actions concrètes, comme ce jeu des 7 familles de la relation client. Parmi les directives suggérées aux collaborateurs pour créer du lien : « Je n’hésite pas à partager des coups de cœur ou de belles découvertes avec mes clients ou mes collègues », « Je prends 15 minutes chaque jour pour m’ouvrir l’esprit à de nouvelles tendances, nouvelles idées, nouveaux contacts… », « Je sais expliquer que la relation est un enjeu majeur en entreprise aujourd’hui », « Je suis solidaire de tous les métiers de l’agence », « J’arrive toujours en avance à un rendez-vous même en interne. »

  • Cécile de Guillebon, Directrice Internationale de l’immobilier et Services Généraux d’un constructeur automobile : « J’aime les gens, savoir qui ils sont, soigner le contact, je joue toujours la carte de la simplicité et fais attention aux autres. On me dit que je suis habile dans les relations, que je fais preuve de fidélité, d’honnêteté intellectuelle et de constance dans le temps. Je fais confiance aux gens a priori car j’ai beaucoup reçu. C’est un état d’esprit et cela vient tout d’abord de ma nature, et également de mon éducation. (Cela) prends diverses formes dans le quotidien, un petit mot gentil pour tous, un mail plein d’humanité pour un collaborateur en souffrance, ma présence à tous les évènements d’équipes, la gratuité du temps donné aux autres, que ce soit pour la fille d’un collaborateur qui a besoin de conseils ou un entrepreneur qui cherche une oreille attentive. »

  • Marjolaine Hamon, responsable du développement RH d’OCTO : « L’accent est mis sur la force du collectif et du partage dans les décisions ; l’entreprise recrute des experts passionnés et rares sur le marché qui incarnent une culture de l’excellence avec la reconnaissance du droit à l’erreur, une grande liberté de parole et la capacité de se remettre en cause. Chacun exprime son avis avec transparence bienveillance et authenticité, tout le monde est force de proposition et assume ses erreurs, il n’y a pas de changement d’attitude de la part de qui que ce soit car tout est dit, tout le monde écoute les remarques de tout un chacun via des feed back respectueux entre collègues. Tout est transparent, depuis les avis que l’on a, en passant par les locaux et les agendas. »

  • Alexandre Jost, fondateur et gérant de la Fabrique Spinoza : « Alexandre surfe de façon pointue sur tous les concepts scientifiques concernant le bonheur, et aux antipodes de cela, je fis une rencontre en toute simplicité, dans des bureaux qui ressemblent à une maison de campagne en plein Paris, avec une approche conviviale d’un déjeuner à la bonne franquette, un modèle de redistribution des revenus transparent, une attention égale portée au nouveau stagiaire qu’à un consultant, un fou rire totalement assumé avec un client au téléphone qui embarqua tout l’open space pendant 10 bonnes minutes par contagion. Je suis invitée à rester là travailler si je veux, et Alexandre irradie par sa vocation « je suis heureux j’ai envie de le partager ». Je me sentis immédiatement très à l’aise, comme à la maison, ce rendez-vous m’a boostée pour poursuivre l’investigation et comprendre également comment générer ce sentiment. »

  • Christophe Larrenduche, Directeur Général de Sagarmatha, entreprise humaniste de 50 salariés, placée 5 ème au palmarès Great Place to Work, dont la raison d’être est « Start with People ». « Notre principal enjeu est que les gens soient bien, qu’ils révèlent le meilleur d’eux-mêmes, c’est la priorité absolue devant tout le reste. Notre objectif est que le bureau soit un havre de paix pour les équipes où chacun se sente en confiance. Ici les valeurs remplacent les règles, le sens de l’équipe en fait partie, et nous sommes intransigeants sur leur respect par tous. Concernant l’esprit d’équipe, cela passe surtout par une attention à l’autre au quotidien, on est tous un ange gardien pour l’autre au quotidien. Notre conviction ? « Give first ». Cela passe par exemple par une forte culture du partage, et de l’écoute. Les managers sont des « leaders-serviteurs » au service des collaborateurs. L’attention que l’on porte aux équipes est ensuite virale, les salariés se l’approprient et ont le sens de l’entraide entre eux, il y a une solidarité impressionnante qui frappe les clients, chacun est attentif aux autres. »

  • Sandra Le Grand, Fondatrice de Kalidea (ex-CanalCE) et conférencière : « C’est très important que les équipes soient bien, ils ont beaucoup donné pour me suivre. J’ai été particulièrement vigilante pour créer les conditions afin que les élans des individus s’expriment, générer des occasions pour qu’ils trouvent des problématiques semblables avec leurs collègues ou manager, pour sentir qu’au final nous sommes tous pareils …. J’ai impulsé une culture de la bonne humeur, ayant à cœur de vérifier que tout le monde ait le sourire. Il n’y a aucun inconvénient à la bonne humeur, mais c’est vrai qu’il faut se donner du mal pour aller bien. Le positivisme ça s’entretient et tous les jours je m’entraîne. Une fois que nos besoins vitaux basics sont assouvis il faut se forcer un peu au début, et ensuite c’est comme le jogging ça devient naturel. Avoir la pêche, la banane, c’est la base de la vie en collectivité, la bonne humeur est contagieuse et ensuite la chance nous sourit ! »

  • Jean-Michel Monnot, Président d’All Inclusive ! : « La solitude au bureau est un vrai drame. L’inclusion c’est que chacun se sente en sécurité, respecté et valorisé. Chaque personne est une combinaison unique de plein de facettes (c’est notre diversité), il est important de donner à chacun la possibilité d’être qui il est, pour se sentir bien et se développer. L’inclusion passe par l’intérêt que l’on a réellement pour l’autre, sa vie, ses passions, sa famille, avant de s’intéresser à leur fonction : People First. On a tous des biais, des jugements, d’autant plus que la conformité est une règle qui s’impose facilement, d’autant plus quand on est sous stress. Faisons preuve d’humilité, pour créer un état d’esprit où les équipes se sentent à l’aise pour s’exprimer, et oser parler quand ils sont témoins d’une attitude non convenable. Faire preuve d’empathie, ça ne se décrète pas, l’inclusion ce n’est pas dans notre ADN, ce n’est pas comme le vélo, il faut revenir à la charge régulièrement et se former ».

  • Marin Raguin, Directrice Développement des Talents, Christian Dior Couture : « Des jeunes femmes salariées, de moins de 30 ans, sélectionnées pour leur talent, dans tous les pays, ont été invitées à mentorer des jeunes étudiantes pour leur donner confiance, insuffler l’habitude de cultiver son réseau, donner des clés sur le fonctionnement des entreprises et les accompagner dans leur recherche d’emploi. Au-delà de l’intérêt évident pour les étudiantes bénéficiaires du service, du plaisir et de l’effet Miroir qui fit grandir les deux parties participantes, la vertu de ce type de mentoring pour les jeunes salariées élues a été une reconnaissance publique de leur talent et leurs qualités professionnelles par leur employeur qui leur propose un challenge qui semble les dépasser : devenir mentor après seulement quelques années d’expériences professionnelles ! »

  • Muriel de Saint Sauveur, Présidente de Women masterclass, anciennement directrice de la communication et de la diversité de Mazars : « Bien que chacun ait besoin de garder son jardin secret, tout le monde a envie de plus de sincérité au bureau. Il y a une proximité physique au travail et ce n’est donc pas naturel d’être étanche aux émotions des autres. Il y a malheureusement encore des freins culturels à lever car des dirigeants ont peur de perdre le pouvoir. Le naturel dans les petits faits et gestes du quotidien casse les barrières et crée du lien, c’est choisir de rire dans les petits tracas du quotidien, sans se prendre au sérieux. J’ai ainsi eu une discussion inattendue avec un membre du board de mon entreprise qui aimait comme moi la mode et la couture, cela a mis du liant dans cette réunion. Le naturel, la sincérité, rend accessible. Cette vision du management est encore très féminine, non pas parce que cette simplicité dans la relation aux autres est genrée, mais parce que pour le moment les filles ont été plus habituées à le faire pendant leur éducation. »

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