Bonne humeur au travail : pour une vie en collectivité réussite

Date de publication :

2/2/2023

Avoir la pêche, la banane, c’est la base de la vie en collectivité

Sandra Le Grand

Entrepreneuse fondatrice et conférencière

Yapuka, Kalidea (ex-canal CE)

Extrait du livre 365 bonnes pratiques pour créer du lien et mieux travailler ensemble, (Alexia de Bernardy – la WE box)

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« La convivialité me porte, j’ai aligné mes valeurs et ma façon de vivre l’entreprise. Tout d’abord, je passe du temps avec les équipes sur le terrain, je prends le risque de m’impliquer dans le quotidien du business, je me sens concernée par ce que chacun fait, et valorise leur travail. Que ce soit en tournée chez les clients ou en observation, j’aime “mouiller le maillot”, une façon de dire aux équipes : “Je sais ce que vous vivez et je viens le vivre avec vous”. Diffuser le positif, c’est également partager les compétences, les bonnes histoires, les chiffres, les idées novatrices, et également partager quelque chose que l’on a fait de ses mains comme un bon gâteau. J’ai instauré un “stand up success story meeting” : chaque mois les équipes opérationnelles partagent leurs bonnes nouvelles : celui qui a debuggé un outil informatique, celle qui a trouvé une solution pour un souci de gestion de stock, celle qui a débloqué une situation avec le banquier, … Cela a généré un mouvement positif sur la durée, car ils réfléchissent à ce qu’ils ont à célébrer, puis l’énergie perdure avec les e-mails de félicitations, en bref tout le monde est fier de sa boîte et de son travail.

Notre forte volonté de satisfaire nos clients nous implique avec autant d’enthousiasme, je pense à Liliane qui cuisine des quiches et du tarama pour les salons où nous exposons !

C’est très important que les équipes soient bien, ils ont beaucoup donné pour me suivre. Je suis particulièrement vigilante pour créer les conditions afin que les élans des individus s’expriment, pour générer des occasions pour qu’ils trouvent des problématiques semblables avec leurs collègues ou pour partager un repas, pour sentir qu’au final nous sommes tous pareils… Je prône une culture de la convivialité et de la simplicité, griffonnant des bravos sur les tableaux de chiffres au mur, développe des petits moments comme les déjeuners où chacun cuisine une spécialité de sa région, les soirées foots ou ping-pong, le bar à salades, les paris sportifs, la rencontre avec un spécialiste de la parentalité… et la machine Nespresso de mon bureau est toujours un prétexte pour fêter quelque chose. Grâce à toutes ces actions il y a des débats dans une ambiance bon enfant. Nous avons également créé une “boîte à problèmes” pour partager en transparence les questions posées devant toute l’équipe, et y apporter des réponses concrètes. Tout le monde joue le jeu, car le partage et le sens de l’équipe constituent le critère clé de notre recrutement.

Le partage, c’est aussi mettre en contact les personnes. J’essaye de transmettre ce goût du temps donné sans rien attendre en retour, car développer son réseau est un investissement rentable, si l’on a une volonté d’ouverture vers les autres.

Pour générer de l’optimisme, il faut pousser les gens à la créativité, à être en “mode solution” pour apporter des réponses, avec un juste équilibre entre le contrôle et la liberté ! J’ai toujours eu à cœur de vérifier que tout le monde ait le sourire. Il n’y a aucun inconvénient à la bonne humeur, mais c’est vrai qu’il faut se donner du mal pour aller bien : “Le pessimisme est d’humeur, l’optimisme est de volonté”. Le positivisme, ça s’entretient et tous les jours, je m’entraîne. Une fois que nos besoins vitaux basiques sont assouvis, il faut se forcer un peu au début, et ensuite c’est comme le jogging ça devient naturel. Avoir la pêche, la banane, c’est la base de la vie en collectivité, la bonne humeur est contagieuse et ensuite la chance nous sourit ! Le point de vigilance et la limite de cette générosité constante est qu’il faut toutefois de l’équilibre entre donner et oser demander.

Le lien ainsi créé entre les équipes et l’entreprise est très fort et, face à un drame dans la vie personnelle de l’un d’eux, comme une maison qui brûle ou la perte d’un être cher, une chaîne de solidarité s’instaure toujours. »

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